• 15h. Je suis dans le TGV, de retour de Manosque ou je viens de passer une semaine... On doit être vers Avignon si je ne me trompe pas, et je tue le temps en harcelant ma liste de contacts téléphonique minute après minute. Vous avez déjà essayé de téléphoner dans le TGV au milieu du massif central ? Ben c’est chiant, ça n’arrête pas de couper. Je fais mon changement de train à Lyon, pour finalement arriver à Paris GDL (Gare de Lyon) à 18h. Je dois voir Alex à 21h30, ce qui me donne une grande marge pour … heh … ben ça me laisse une grande marge. J’avais donc durant le voyage demandé a Yaug (Non, c’est pas son vrai prénom) si ça lui disais de sortir en soirée, et pourquoi pas manger ensemble. Yaug arrivera comme à son habitude avec une heure et quelque de retard, ce qui me laissera le temps de déposer mon sac de voyage à la consigne et de trouver des toilettes (ce n’est pas si facile que ça y parait). Yaugy passe regarder pour moi les horaires du dernier RER, qui est affiché un peu après 2h du matin. Ayant été en boite jusqu'à 5h du matin les deux jours précédents, inutile de préciser qu’il y avait quelques courbatures qui traînaient … Mais tant pis, on devait trouver un resto ouvert un dimanche de veille de paques, donc : on marche. Apres avoir passé très largement en revue tout les sujets imaginables sur Amtenaël, on finit par trouver une pizzeria ouverte, qu’on s’empressera d’investir.

    Arrive 21h, je me hâte pour me rendre à l’endroit où je devais retrouver Alex, tout content de pouvoir enfin le voir après ces longues années à discuter sur le net et au téléphone.

    Je préfère ne pas résumer ce qui s’est passé ensuite, les intéressés le savent, et j’ai vraiment pas envie d’y penser pour le moment pour les raisons … qui existent.

    Heure : ? Je ne me sens pas bien. Sûrement que l’alcool que je viens d’absorber n’arrange rien (manque d’habitude j’imagine) et je décide de repartir plus tôt que prévu. La, ça va réellement pas bien. Du tout. Ca deviendrait presque une habitude, mais la c’était pire, sûrement une accumulation de ces derniers temps, allez savoir …

    L’esprit vraiment ailleurs, je me perd plusieurs fois dans le métro pour finalement arriver gare de Lyon, direction la consigne. ARGH. Stupéfiante découverte : Les consignes sont fermées la nuit … Quelle merde. Par détresse ou pure sensation de perte totale, j’appelle Mathieu … qui tentera de me convaincre de redescendre une semaine dans le sud, car ça allait présentement encore moins bien qu’une semaine auparavant. Alcool et/ou déprime - allez savoir – j’étais sur le point d’accepter et de remonter dans le TGV en sens inverse … en oubliant juste qu’il n’y en avait plus à cette heure tardive (Heureusement, quand j’y repense … sinon je l’aurais vraiment fait). Pas le choix donc … Direction le RER pour rentrer à la maison. Bon, je dois vraiment pas être un expert en orientation … Je tombe sur des grilles un peu partout. Très vite, je finit par me rendre compte de quelque chose d’amusant (le terme est choisit) … Je suis coincé dans cette putain de gare, erf ! NON ! Yaug s’était trompé dans les horaires de RER, et il n’y en avait déjà plus qui circulaient …

    Même les portes d’entrée de la gare étaient fermées à double tour … là, j’étais vraiment mal (de pire en pire, je vous jure, un acharnement total du destin). Un agent de la sécurité finira par croiser mon chemin et m’ouvrira les portes de sortie …

    Encore un détail ennuyeux : Je suis enfin dehors, mais du coup il fait putain de froid. Toujours au téléphone, je commençais à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire maintenant … Appeler chez moi ? Pas à cette heure la … Quand quelque chose d’effroyable se produit juste à ce moment … Plus de batterie sur le portable. NON !

    Bon … un pas de plus vers le grand n’importe quoi … Je m’arrête donc à une brasserie demander ou je pouvais trouver un cybercafé dans le coin pour essayer de prévenir quelqu’un, et un jeune m’indique celui de Sébastopol, soi-disant ouvert 24h/24. Ceci dit, c’etait pas juste à coté, il me conseilla donc de prendre un taxi. Vous avez remarqué que c’est toujours quand on cherche ce genre de chose qu’on n’en trouve pas ? Ben moi, oui. Une fois trouvé, il facture un minimum de 5,50€ ces enculés ! Enfin tant qu’a y être hein … Me voila donc en marche vers le cybercafé en question que j’aperçois au loin. Mais … heu … mais … NON ! Un cybercafé ouvert un dimanche veille de paque, vous avez déjà vu ça ? Et ben non, c’était fermé.

    Etat moral : -50

    Errant désespérément près de la cabine d’information des bus en pensant à la plus rapide façon de me suicider efficacement (lol.), c’est la qu’une fille m’accoste, me demandant une cigarette. J’ai une tête à fumer moi ? Non. Enfin au point ou j’en étais … On commence du coup à discuter, et j’apprend que c’est la nièce (ou quelque chose comme ça) du type du point info des bus. Première bonne nouvelle de la soirée, un bus se rendait chez moi ! Le temps de trouver le numéro du bus et … ah. Trop tard. Le bus venait tout juste de passer sous nos yeux. – Extrême moment de respiration profonde –

    On décida donc d’un commun accord de passer le temps du mieux possible en se promenant dans paris … jusqu'à l’heure des premiers RER. C’était stupéfiant, son répertoire téléphonique ressemblait plus à un répertoire des bons coups du coin (des militaires aux flics en passant par les pompiers). Enfin, cette fille était quand même vraiment gentille. Apres une somptueuse visite guidée de Clichy – Mouarf – et de divers noctambus dont elle connaissait tout les chauffeurs (en passant par la case « Draguer un militaire dans la rue en lui demandant un plan cul »), je me redirigeais vers le métro pour enfin repartir … J’ai eu la présence d’esprit de ne PAS compter les kilomètres parcourus durant cette journée …

    Etat physique : -50

    Là il est … arf je sais même pas, mon portable n’a plus de batterie ... vous n’aurez qu’a regarder l’heure de publication de l’article sur le blog … A qui ce genre de merdes cascadées peuvent-elles bien arriver d’autre ? Je me demande. PLUS JAMAIS A PARIS, PUTAIN !

    Encore une journée catastrophique en tout points, qui rajoute un peu à mon état de déprime déjà fortement élevé en ce moment … y’a des jours comme ça, ou on aurait presque préféré que le TGV déraille sur cette putain de voie ferré …Bordel.


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    J'avais besoin de vacances, de changer un peu d'air, de me vider un peu l'esprit de certaines choses desquelles je ne savais pas quoi penser. C'est suite à cela que Mathieu m'a aimablement proposer d'aller passer quelques jours chez lui dans le sud, à Manosque. La decision a vite été prise, et deux jours plus tard j'etais dans le TGV - Je suis assez comme ca, partir au dernier moment, sans prevoir, c'est plus amusant - Finalement j'y suis parti pour une semaine complete.

    Ce soir, on rentre de boite. Il est 6h30 au moment ou j'ecris, mais nous sommes rentrés vers les 5h30, environ. Nous sommes en fait allé passer la nuit dans une boite locale dont j'ai oublié le nom, pour feter ce vendredi soir hebdomadaire entre amis/potes/connaissances. On a du arriver tout les huit aux alentour de minuit, je ne me souviens plus tres bien .. Les huit ? Hum, et bien Mat, Kevin T, Kevin R, Cedric, Julie, Andréa, Géraldine et moi même. Très bonne soirée dans l'ensemble je dois dire, on avait prit une bouteille, et donc on avait une table reservée dans un coin, ce qui nous permettait de .. ben d'y aller quand on voulait, je vais pas vous faire un dessin, vous etes tous deja allés en boite au moins une fois non ? Bien. Seul truc enervant, c'est qu'ils nous viraient du podium toutes les 10minutes pour exhiber deux créatures feminines clonées directement de barbie ou ses dérivés. J'aurai quand même appris un truc au minimum cette nuit là: La vodka c'est pas très bon, et ca me fait pas vraiment d'effet, de toute facon.

    Je vais pas trop m'attarder sur les details parce que ... en fait parce que je m'en rapelle plus tellement ... mais les quelques dizaines de photos qu'on a prises devraient rememorer tout ca d'ici un jour ou deux ... j'en mettrai peut-etre même une ou deux, aller.

    Je ne sais meme pas si il passeront ici un jour (même si ça me ferait plaisir), mais j'en profite pour enormement remercier mat pour cette soirée et surtout de m'heberger chez lui pour ces vacances dont j'avais bien besoin - Merci Mat - ainsi que Kevin pour ... arf ... pas de commentaires ... merci sincerement pour tout Kikou j'oublierai pas crois moi ... et enfin ma JDM Djeday (Julie) pour son reconfort face à certaines choses qu'effectivement, on ne peut pas oublier :(

    (et à mon p'tit frere Alex sans qui j'aurai meme pas connu tout ces gens sympathiques .. gros bisous à toi)

    Au final, je sais pas si je me sens mieux apres ces vacances ... je sais vraiment pas du tout. Mais en tout cas, j'ai l'esprit rempli de souvenirs et de nouvelles têtes... Bisous à vous tous et spécialament à vous quatre.

    Sp4M, heureux et triste à la fois.


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  • Et voilà, encore une journée qui se termine à l'UEVE. Originellement « Université d'Evry Val d'Essonne », mais plus récemment rebaptisé « UNEF d'Evry Val d'Essonne ».
    Etrange de changer le nom d'une fac hein ? Non, je vous rassure, c'est vraiment pas officiel. Pour comprendre l'histoire, il faut revenir quelques années dans le passé.

    Comme peu le savent, l'UNEF, syndicat étudiant d'extrême gauche (ok, j'ai peut-être rajouté un mot ici) a été créé quasiment en même temps que la fac d'Evry, ils ont grandit ensemble, en quelque sorte. Il faut également savoir, avec les récents événements, que non seulement l'UNEF soutient les étudiants contre le CPE, mais aussi et surtout qu'elle milite activement pour le blocus de la fac, coûte que coûte.
    Revenons à vendredi dernier. Une assemblée générale se déroule dans les locaux de la fac, dans le plus grand bordel, bien évidemment, bien que ce ne soit pas une surprise éclatante. Apres deux bonnes heures de radotages, il est décidé de faire un vote pour ou contre le blocus de la fac. Vote plutôt factice pour l'UNEF, qui se voit déjà gagner haut la main, dans la fac avec laquelle elle est née. Les mains se lèvent donc pour voter, seulement voila. A la surprise générale de nos petits syndicalistes, deux tiers des étudiants votent pour la réouverture de la fac ... Mécontent de cette décisions, ils essayeront tout de même de faire revoter les gens peu après en espérant un changement d'avis général. (Etrange concept n'est-ce pas ? A l'échelle présidentielle, ce serait sans aucun doute dénoncé comme dictatorial par les mêmes personnes). Ils fixeront finalement une nouvelle assemblée générale pour ce mardi, afin de revoter une énième fois pour la même chose.

    On arrive ce matin en cours, deux ou trois affichettes annoncent une AG à treize heures. Pas plus de bruits ni d'infos que ça. Sortant de déjeuner quelques heures plus tard, on a commencé a comprendre en voyant une petite horde de CRS encercler plus ou moins la fac ...
    Attroupement à l'extérieur, des gens se rassemblement devant le bâtiment. On rentre quand même, par la dernière porte que ces idiots n'avaient pas encore fermé (Il faut dire qu'il y avait encore pas mal de monde à l'intérieur ... Mais bon)
    L'assemblée commence, des gens prennent la parole au micro pour exprimer leur avis - que dis-je - pour exprimer l'avis de l'UNEF très exclusivement, puisque comme à leur très démocratique habitude, ils perturbaient tellement l'espace sonore que des que quelqu'un n'était pas de leur avis il était inaudible, et on s'arrangeait pour lui enlever le micro. (Ce qui reste assez drôle dans l'ensemble, quand on sait qu'ils se battent soi-disant pour être écoutés par le gouvernement. Triste ironie n'est-ce pas ? Mais ne leur en demandons pas trop tout de même).
    Les votes arrivent.
    « Qui est pour le blocus de la fac ? »
    Des mains se lèvent.
    « Qui est contre le blocus de la fac ? »
    D'autres mains se lèvent.
    [Le tout durant l'espace de quelques secondes]
    « Bien, alors nous déclarons la fermeture de la fac adoptée ! »
    Ou, comment passer pour des débiles profonds en l'espace d'un éclair, car ils avaient sois disant comptés les votes à mains levés comme ça ... Terrible performance avouons-le, même les CRS qui étaient à deux pas du rassemblement étaient pliés de rire en voyant le déroulement minable de la situation.
    Autre détail intéressant que je m'en voudrait de ne pas citer, l'UNEF était tellement mécontent d'avoir été « trahis » par les étudiants de sa propre fac, qui avaient voté la réouverture, qu'ils avaient demandé cette fois aux lycéens alentours de venir voter.
    Le blocus de la fac a donc majoritairement été voté par ... des lycéens, oui oui. Triste ironie quand on sait que les étudiants sont pour la plupart embêtés par celui-ci, pour rester poli, tout comme la plupart des profs.
    Nous revoici donc en « vacances » jusqu'à (à priori) mardi, pour sécher des cours qui seront sans aucun doute reporté pendant nos vacances. Mais aucune importance pour nos amis égoïstes rebelles, car comme il a été dit « Rater une année d'étude est préférable ». Vu comme évidemment ... Glander à l'air de tellement rimer avec étudier dans leur bouche, qu'on comprend qu'ils soient contre le CPE.


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  • Mercredi. Allait-on avoir cours aujourd'hui ? Bonne question. Sachant que la veille, la fac avait été bloquée par des étudiants en colère (mon dieu, les pauvres) contre le CPE, ce nouveau contrat de première embauche. Qu'ils manifestent, c'est leur droit après tout, mais faire un blocus, c'est vraiment con, et ça empêche des gens de travailler. Cela dit, quand on sait qu'une grande partie de la fac de Jussieu est fermée depuis plus d'une semaine ... (Bon courage pour rattraper les cours bat' ...)

    Bref, de toute façon, ce matin c'était cours de Web pour débutants. Lol. Ceux qui me connaissent comprendront que je me sois accordé une heure de sommeil supplémentaire. Quoi qu'il en soit, j'avais rendez-vous avec mon tuteur de TER à 11h30 ce matin même, au génopole d'Evry..
    (Non, pas les trains, bande d'idiots. Ca signifie Travail d'Education et de Recherche, et c'est obligatoire en Master Info.)
    11h (Et quelque, merci les imprévus), je prend donc la voiture direction la fac, pour rejoindre mes collègues de TER et manger. Un ou deux embouteillages plus tard, me voila enfin arrivé, juste pour constater qu'ils avaient décidé d'aller manger ailleurs. Bon. Un coup de téléphone plus tard, je reeeeeprend donc ma voiture, direction Flunch cette fois. Et oui, on ne se refuse rien hein ? En plus je n'avais pas encore eu l'occasion de voir leur nouveau restaurant. On prend donc chacun une formule à 5,90E avec un plat et une boisson. En tout cas, c'est bien meilleur que le resto-U, comme quoi en effet, ça ne coûte pas plus cher de bien manger ©.

    Le ventre plein et le porte-monnaie un peu moins, on entreprend donc de gravir à dos d'ascenseur la tour Evry II dans laquelle se trouve le Lamy (Laboratoire de ... quelque chose), la ou nous avions rendez-vous. Le prof nous invite dans son bureau, et commence à nous expliquer le fameux sujet du projet que nous allions avoir quelque mois pour effectuer. Ayant la chance ultime (?) d'être à la fac d'Evry et de disposer du génopole, le sujet sera un bon mélange entre informatique et biologie.
    On apprend au passage avec stupeur que les molécules de PAI-1 (Prononcez « PailleWane » parait-il) - (Si, si) solubles et matricielles entrent dans le processus de reptation d'une cellule, en collaboration intime avec les molécules d'UPA. J'espère que vous vous coucherez moins con, parce que moi oui. Apres ces quelques démonstrations biologiques totalement transcendantes, nous quittons le bâtiment avec du travail pour les prochain mois. Smile !

    « Bon, qu'est ce qu'on fait ? Le cours d'allemand est commencé, mais on peut arriver à la pause. »
    « Oui, ou sinon il y a une séance de ciné dans une heure, et ils passent Underworld 2. »
    Bon, là, forcement, vous comprendrez la difficulté du choix qui s'offre à nous. Apres quelques secondes de débat, on décide de retourner à la fac. Pour se remémorer le sujet du TER au clair, et repartir au cinéma, bien sûr.

    On arrive plutôt vite au ciné, étant donné qu'il nous restait peu de temps pour les futilités de la fac. Un plaisir ne venant jamais seul, (Oui, c'est nouveau, mais ça me plait pas mal comme concept), je décide de me prendre un magnum chocolat en même temps.
    « Bonjour monsieur, ça fera huit euros »
    Là, juste à ce moment là, flash. Ma Mastercard avait très certainement eu la mauvaise idée de rester stupidement posée sur mon plateau ce midi. Vraiment, on ne peut faire confiance qu'a soi-même, argh ! Je paye donc en espèce, tout en me demandant ce qu'il avait pu advenir de cette petite tête en l'air de carte. Mais pas le temps d'aller vérifier, la s séance avait déjà commencé.

    Je ne vais pas ici vous raconter le film pour ceux qui aurait dans l'idée de le voir, bien entendu, mais personnellement, j'ai bien aimé. Bon, il va quand même falloir que je repasse à Flunch pour ma carte maintenant ... heureusement, le cinéma est à dix mètres de là.
    « Excusez moi madame, je suis venu manger ici ce midi, et il semblerait que j'aie oublié ma carte sur mon plateau ... », dis-je à la première serveuse que je croise
    Sortant d'Underworld, l'horreur qui se dessina sur son visage laissait sans peine penser à un lycan qui viendrait de se prendre un coup de sabre dans la tête ...Mais, non, c'était juste une serveuse de flunch quoi.
    « Vraiment ! Heu ... Bien ... Je vais demander à l'un de mes responsables ... » balbutia-t-elle.
    S'en vient un grand type, qui me demande une pièce d'identité. Comme si bien sur, des dizaines de gens perdaient leur carte dans leur foutu resto vous savez ? Bref. Heureusement, ils l'avaient retrouvés. Comme on dit, tout est bien qui finit bien, non ?
    Maintenant, reste plus qu'a entamer le TER ...


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  • Ce qui est bien à la fac, ce sont les horaires ; Du coup le vendredi après-midi ceux qui ont eu la présence d'esprit de ne pas prendre l'option « Vérification » (Quelle connerie cette matière ... bref) n'ont pas cours, et finissent donc à 11h15. J'en ai donc profité pour rentrer manger chez moi, et me prendre un bon bain. A peine sorti je m'allonge sur mon lit et m'endors quasi instantanément (C'est tellement rare ... mais qu'est ce que c'est bon). Du temps passe. Combien ? Je ne sais pas, mais je fini par me lever, le sentiment que bien deux ou trois heures ont passées. A peine le temps de se réveiller correctement, le bruit sourd du vibreur de mon D500 se fait entendre sur le bureau. [Romain] - Je décroche. C'était pour confirmer la sortie de ce soir, à 21 heures au billard. On parle donc deux trois minutes, puis on se dit à ce soir. Arrive tranquillement 20h ... Ma mère toujours pas rentrée, elle avait rendez-vous chez le médecin je crois. J'attend encore un peu, puis finit par grignoter un truc et partir.
    La nuit, route dégagée, pas de problème particulier, j'arriverai donc finalement à l'heure convenue chez Romain. Lui n'ayant pas terminé de manger, je passerai donc cinq minutes en compagnie de sa mère et lui.

    On sort. Direction : Chez Seb. Romain était content de me présenter son copain, ils sont ensemble depuis deux mois et j'avais pas encore eu l'occasion de le rencontrer. A peine trois minutes de route, nous voilà déjà arrivés, Seb nous attend dehors. Nous voilà maintenant trois dans la voiture ; On se dit bonjour, on parle un peu ... Un garçon à première vue très sympathique et proche de Romain (Le moins qu'on puisse dire). De nouveau trois minutes et nous voila au billard - C'est terrible, tout est proche ici j'ai l'impression - En plus, on trouve une place juste devant ... C'est le détail qui annonce quelque chose de louche en général, vous voyez ? Bref. L'endroit à l'air sympa, c'est la première fois que j'y mets les pieds. J'apprends au passage que le rez-de-chaussée fait aussi karaoké, et que c'est probablement la qu'on passera la soirée, mais pour le moment, on monte a l'étage se faire un billard a trois.

    On s'organise, Romain joue seul contre Seb et moi pour la première. Seb rentre les jaunes une par une jusqu'à l'avant dernière, j'ai pas joué depuis au moins deux ans, et ça se voit. Je fini quand même par rentrer la dernière assez joliment, mais de toute façon Sebouille - Lol. N'importe quoi ce surnom, je sais pas pourquoi j'écris ça - avait déjà rentré la noire peu avant (Connasse de noire) - (La boule hein).
    Deuxième partie, Seb, contre Romain et moi. Là, je réussi à en rentrer trois presque de suite (Ca revient plus vite que sept ans d'Allemand on dirait), à tel point que je rate volontairement très grossièrement la dernière pour prolonger un peu la partie ; On rigole, on s'amuse, la soirée se passe plutôt bien. Chose amusante car on se rend compte un peu tard que la noire n'est plus sur le billard ... Et personne ne semble s'en être rendu compte. En fait après discussion je sais qui c'est, mais bon, non, je ne dirais rien.

    Il commence à y avoir pas mal de monde ... Il serait peut-être pas mal de descendre. Romain nous prend trois cocas, - Fichtre - Pepsi, et on redescend vers la salle de karaoké. Des gens sympa, de la musique pas mal, de bons chanteurs pour la plupart, [Oui tu chantes bien Seb ...] On parle, on danse un peu, on s'amuse quoi. Ca fait du bien. Steff arrive un peu plus tard, une amie de romain que j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs fois auparavant, puis Sonia, qui ne me dira pas bonjour, mais ne l'ayant jamais vu, elle a du imaginer que je n'étais pas avec eux. Les deux filles décident de monter faire un billard ensemble, nous revoilà donc tout les trois.

    * Bvvvvvvvv* ... Les plus assidus aurons sans doute reconnu la vibration terrible du D500 au réveil ... [Johann] - Je décroche, mais avec la musique, difficile d'entendre, j'entreprend donc de sortir pour connaître l'objet de cet appel inattendu. Pour resituer, notre cher Jo national venait de recevoir une mystérieuse lettre de son ex ... Et je lui avais demandé de me tenir au courant. Au final, c'était une sorte de déclaration plutôt touchante pour la St Valentin. Gentil, mais un peu tard j'imagine.
    Soudain, un vélo passe près de la porte ou je téléphonais pour se diriger vers le parking, puis disparaît derrière le bâtiment. Hey ! Mais c'est Romain ! [Un autre, pas celui avec lequel je suis venu, que j'écrirai en italique pour différencier] Il aurait pu dire bonjour ... Enfin ce n'est pas grave, on se croisera à l'intérieur, il doit y avoir une entrée derrière, je connais pas les lieux. La discussion avec Jo se termine. Il fait horriblement froid, je rentre donc retrouver les deux amoureux. On continue a chanter un moment, mais pas de Romain en vue. Il doit être monté directement ... Ou encore m'en vouloir pour une vieille histoire dans laquelle je n'étais pas pour grand-chose hélas [Comprenne qui pourra] ... et de laquelle tout les détails ne sont connus par personne, encore hélas. Ca me tracasse quand même, j'aime pas faire la gueule gratuitement, sans raison, ça doit être dans ma nature quand j'apprécie les gens, mais j'aime pas ça. Je décide donc de lui envoyer un texto pour savoir ce qu'il en est. Dix minutes, pas de réponse. Mes deux compagnons de karaoké qui s'étaient éclipsés reviennent, apparemment énervés, me dire qu'ils partent. Au même instant arrive le petit groupe qui était à l'étage ; J'aperçois Romain, je vais peut-être enfin comprendre la situation. Il passe l'air de rien, et va s'asseoir plus loin. Bon, je préfère ne pas insister ... Ma présence n'étant de toute façon clairement pas la bienvenue, je raccompagne Romain et Seb chez eux. Sur le chemin du retour, je décide d'écrire un deuxième texto ... On s'entendait vraiment bien avant, et ça m'ennuie d'en rester la pour un malentendu, sincerement. A l'heure où j'écris, je pense hélas ne jamais obtenir de réponse ... Pessimiste ? Surement, peut-être, mais j'ai de quoi.

    Merci quand même pour la soirée les deux petits amoureux, ça fait plaisir de vous voir, et le début de soirée était franchement sympa.
    Au moins pour une fois, la moitié d'une soirée aura été cool.


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