• Et voilà, encore une journée qui se termine à l'UEVE. Originellement « Université d'Evry Val d'Essonne », mais plus récemment rebaptisé « UNEF d'Evry Val d'Essonne ».
    Etrange de changer le nom d'une fac hein ? Non, je vous rassure, c'est vraiment pas officiel. Pour comprendre l'histoire, il faut revenir quelques années dans le passé.

    Comme peu le savent, l'UNEF, syndicat étudiant d'extrême gauche (ok, j'ai peut-être rajouté un mot ici) a été créé quasiment en même temps que la fac d'Evry, ils ont grandit ensemble, en quelque sorte. Il faut également savoir, avec les récents événements, que non seulement l'UNEF soutient les étudiants contre le CPE, mais aussi et surtout qu'elle milite activement pour le blocus de la fac, coûte que coûte.
    Revenons à vendredi dernier. Une assemblée générale se déroule dans les locaux de la fac, dans le plus grand bordel, bien évidemment, bien que ce ne soit pas une surprise éclatante. Apres deux bonnes heures de radotages, il est décidé de faire un vote pour ou contre le blocus de la fac. Vote plutôt factice pour l'UNEF, qui se voit déjà gagner haut la main, dans la fac avec laquelle elle est née. Les mains se lèvent donc pour voter, seulement voila. A la surprise générale de nos petits syndicalistes, deux tiers des étudiants votent pour la réouverture de la fac ... Mécontent de cette décisions, ils essayeront tout de même de faire revoter les gens peu après en espérant un changement d'avis général. (Etrange concept n'est-ce pas ? A l'échelle présidentielle, ce serait sans aucun doute dénoncé comme dictatorial par les mêmes personnes). Ils fixeront finalement une nouvelle assemblée générale pour ce mardi, afin de revoter une énième fois pour la même chose.

    On arrive ce matin en cours, deux ou trois affichettes annoncent une AG à treize heures. Pas plus de bruits ni d'infos que ça. Sortant de déjeuner quelques heures plus tard, on a commencé a comprendre en voyant une petite horde de CRS encercler plus ou moins la fac ...
    Attroupement à l'extérieur, des gens se rassemblement devant le bâtiment. On rentre quand même, par la dernière porte que ces idiots n'avaient pas encore fermé (Il faut dire qu'il y avait encore pas mal de monde à l'intérieur ... Mais bon)
    L'assemblée commence, des gens prennent la parole au micro pour exprimer leur avis - que dis-je - pour exprimer l'avis de l'UNEF très exclusivement, puisque comme à leur très démocratique habitude, ils perturbaient tellement l'espace sonore que des que quelqu'un n'était pas de leur avis il était inaudible, et on s'arrangeait pour lui enlever le micro. (Ce qui reste assez drôle dans l'ensemble, quand on sait qu'ils se battent soi-disant pour être écoutés par le gouvernement. Triste ironie n'est-ce pas ? Mais ne leur en demandons pas trop tout de même).
    Les votes arrivent.
    « Qui est pour le blocus de la fac ? »
    Des mains se lèvent.
    « Qui est contre le blocus de la fac ? »
    D'autres mains se lèvent.
    [Le tout durant l'espace de quelques secondes]
    « Bien, alors nous déclarons la fermeture de la fac adoptée ! »
    Ou, comment passer pour des débiles profonds en l'espace d'un éclair, car ils avaient sois disant comptés les votes à mains levés comme ça ... Terrible performance avouons-le, même les CRS qui étaient à deux pas du rassemblement étaient pliés de rire en voyant le déroulement minable de la situation.
    Autre détail intéressant que je m'en voudrait de ne pas citer, l'UNEF était tellement mécontent d'avoir été « trahis » par les étudiants de sa propre fac, qui avaient voté la réouverture, qu'ils avaient demandé cette fois aux lycéens alentours de venir voter.
    Le blocus de la fac a donc majoritairement été voté par ... des lycéens, oui oui. Triste ironie quand on sait que les étudiants sont pour la plupart embêtés par celui-ci, pour rester poli, tout comme la plupart des profs.
    Nous revoici donc en « vacances » jusqu'à (à priori) mardi, pour sécher des cours qui seront sans aucun doute reporté pendant nos vacances. Mais aucune importance pour nos amis égoïstes rebelles, car comme il a été dit « Rater une année d'étude est préférable ». Vu comme évidemment ... Glander à l'air de tellement rimer avec étudier dans leur bouche, qu'on comprend qu'ils soient contre le CPE.


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  • Mercredi. Allait-on avoir cours aujourd'hui ? Bonne question. Sachant que la veille, la fac avait été bloquée par des étudiants en colère (mon dieu, les pauvres) contre le CPE, ce nouveau contrat de première embauche. Qu'ils manifestent, c'est leur droit après tout, mais faire un blocus, c'est vraiment con, et ça empêche des gens de travailler. Cela dit, quand on sait qu'une grande partie de la fac de Jussieu est fermée depuis plus d'une semaine ... (Bon courage pour rattraper les cours bat' ...)

    Bref, de toute façon, ce matin c'était cours de Web pour débutants. Lol. Ceux qui me connaissent comprendront que je me sois accordé une heure de sommeil supplémentaire. Quoi qu'il en soit, j'avais rendez-vous avec mon tuteur de TER à 11h30 ce matin même, au génopole d'Evry..
    (Non, pas les trains, bande d'idiots. Ca signifie Travail d'Education et de Recherche, et c'est obligatoire en Master Info.)
    11h (Et quelque, merci les imprévus), je prend donc la voiture direction la fac, pour rejoindre mes collègues de TER et manger. Un ou deux embouteillages plus tard, me voila enfin arrivé, juste pour constater qu'ils avaient décidé d'aller manger ailleurs. Bon. Un coup de téléphone plus tard, je reeeeeprend donc ma voiture, direction Flunch cette fois. Et oui, on ne se refuse rien hein ? En plus je n'avais pas encore eu l'occasion de voir leur nouveau restaurant. On prend donc chacun une formule à 5,90E avec un plat et une boisson. En tout cas, c'est bien meilleur que le resto-U, comme quoi en effet, ça ne coûte pas plus cher de bien manger ©.

    Le ventre plein et le porte-monnaie un peu moins, on entreprend donc de gravir à dos d'ascenseur la tour Evry II dans laquelle se trouve le Lamy (Laboratoire de ... quelque chose), la ou nous avions rendez-vous. Le prof nous invite dans son bureau, et commence à nous expliquer le fameux sujet du projet que nous allions avoir quelque mois pour effectuer. Ayant la chance ultime (?) d'être à la fac d'Evry et de disposer du génopole, le sujet sera un bon mélange entre informatique et biologie.
    On apprend au passage avec stupeur que les molécules de PAI-1 (Prononcez « PailleWane » parait-il) - (Si, si) solubles et matricielles entrent dans le processus de reptation d'une cellule, en collaboration intime avec les molécules d'UPA. J'espère que vous vous coucherez moins con, parce que moi oui. Apres ces quelques démonstrations biologiques totalement transcendantes, nous quittons le bâtiment avec du travail pour les prochain mois. Smile !

    « Bon, qu'est ce qu'on fait ? Le cours d'allemand est commencé, mais on peut arriver à la pause. »
    « Oui, ou sinon il y a une séance de ciné dans une heure, et ils passent Underworld 2. »
    Bon, là, forcement, vous comprendrez la difficulté du choix qui s'offre à nous. Apres quelques secondes de débat, on décide de retourner à la fac. Pour se remémorer le sujet du TER au clair, et repartir au cinéma, bien sûr.

    On arrive plutôt vite au ciné, étant donné qu'il nous restait peu de temps pour les futilités de la fac. Un plaisir ne venant jamais seul, (Oui, c'est nouveau, mais ça me plait pas mal comme concept), je décide de me prendre un magnum chocolat en même temps.
    « Bonjour monsieur, ça fera huit euros »
    Là, juste à ce moment là, flash. Ma Mastercard avait très certainement eu la mauvaise idée de rester stupidement posée sur mon plateau ce midi. Vraiment, on ne peut faire confiance qu'a soi-même, argh ! Je paye donc en espèce, tout en me demandant ce qu'il avait pu advenir de cette petite tête en l'air de carte. Mais pas le temps d'aller vérifier, la s séance avait déjà commencé.

    Je ne vais pas ici vous raconter le film pour ceux qui aurait dans l'idée de le voir, bien entendu, mais personnellement, j'ai bien aimé. Bon, il va quand même falloir que je repasse à Flunch pour ma carte maintenant ... heureusement, le cinéma est à dix mètres de là.
    « Excusez moi madame, je suis venu manger ici ce midi, et il semblerait que j'aie oublié ma carte sur mon plateau ... », dis-je à la première serveuse que je croise
    Sortant d'Underworld, l'horreur qui se dessina sur son visage laissait sans peine penser à un lycan qui viendrait de se prendre un coup de sabre dans la tête ...Mais, non, c'était juste une serveuse de flunch quoi.
    « Vraiment ! Heu ... Bien ... Je vais demander à l'un de mes responsables ... » balbutia-t-elle.
    S'en vient un grand type, qui me demande une pièce d'identité. Comme si bien sur, des dizaines de gens perdaient leur carte dans leur foutu resto vous savez ? Bref. Heureusement, ils l'avaient retrouvés. Comme on dit, tout est bien qui finit bien, non ?
    Maintenant, reste plus qu'a entamer le TER ...


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  • Ce qui est bien à la fac, ce sont les horaires ; Du coup le vendredi après-midi ceux qui ont eu la présence d'esprit de ne pas prendre l'option « Vérification » (Quelle connerie cette matière ... bref) n'ont pas cours, et finissent donc à 11h15. J'en ai donc profité pour rentrer manger chez moi, et me prendre un bon bain. A peine sorti je m'allonge sur mon lit et m'endors quasi instantanément (C'est tellement rare ... mais qu'est ce que c'est bon). Du temps passe. Combien ? Je ne sais pas, mais je fini par me lever, le sentiment que bien deux ou trois heures ont passées. A peine le temps de se réveiller correctement, le bruit sourd du vibreur de mon D500 se fait entendre sur le bureau. [Romain] - Je décroche. C'était pour confirmer la sortie de ce soir, à 21 heures au billard. On parle donc deux trois minutes, puis on se dit à ce soir. Arrive tranquillement 20h ... Ma mère toujours pas rentrée, elle avait rendez-vous chez le médecin je crois. J'attend encore un peu, puis finit par grignoter un truc et partir.
    La nuit, route dégagée, pas de problème particulier, j'arriverai donc finalement à l'heure convenue chez Romain. Lui n'ayant pas terminé de manger, je passerai donc cinq minutes en compagnie de sa mère et lui.

    On sort. Direction : Chez Seb. Romain était content de me présenter son copain, ils sont ensemble depuis deux mois et j'avais pas encore eu l'occasion de le rencontrer. A peine trois minutes de route, nous voilà déjà arrivés, Seb nous attend dehors. Nous voilà maintenant trois dans la voiture ; On se dit bonjour, on parle un peu ... Un garçon à première vue très sympathique et proche de Romain (Le moins qu'on puisse dire). De nouveau trois minutes et nous voila au billard - C'est terrible, tout est proche ici j'ai l'impression - En plus, on trouve une place juste devant ... C'est le détail qui annonce quelque chose de louche en général, vous voyez ? Bref. L'endroit à l'air sympa, c'est la première fois que j'y mets les pieds. J'apprends au passage que le rez-de-chaussée fait aussi karaoké, et que c'est probablement la qu'on passera la soirée, mais pour le moment, on monte a l'étage se faire un billard a trois.

    On s'organise, Romain joue seul contre Seb et moi pour la première. Seb rentre les jaunes une par une jusqu'à l'avant dernière, j'ai pas joué depuis au moins deux ans, et ça se voit. Je fini quand même par rentrer la dernière assez joliment, mais de toute façon Sebouille - Lol. N'importe quoi ce surnom, je sais pas pourquoi j'écris ça - avait déjà rentré la noire peu avant (Connasse de noire) - (La boule hein).
    Deuxième partie, Seb, contre Romain et moi. Là, je réussi à en rentrer trois presque de suite (Ca revient plus vite que sept ans d'Allemand on dirait), à tel point que je rate volontairement très grossièrement la dernière pour prolonger un peu la partie ; On rigole, on s'amuse, la soirée se passe plutôt bien. Chose amusante car on se rend compte un peu tard que la noire n'est plus sur le billard ... Et personne ne semble s'en être rendu compte. En fait après discussion je sais qui c'est, mais bon, non, je ne dirais rien.

    Il commence à y avoir pas mal de monde ... Il serait peut-être pas mal de descendre. Romain nous prend trois cocas, - Fichtre - Pepsi, et on redescend vers la salle de karaoké. Des gens sympa, de la musique pas mal, de bons chanteurs pour la plupart, [Oui tu chantes bien Seb ...] On parle, on danse un peu, on s'amuse quoi. Ca fait du bien. Steff arrive un peu plus tard, une amie de romain que j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs fois auparavant, puis Sonia, qui ne me dira pas bonjour, mais ne l'ayant jamais vu, elle a du imaginer que je n'étais pas avec eux. Les deux filles décident de monter faire un billard ensemble, nous revoilà donc tout les trois.

    * Bvvvvvvvv* ... Les plus assidus aurons sans doute reconnu la vibration terrible du D500 au réveil ... [Johann] - Je décroche, mais avec la musique, difficile d'entendre, j'entreprend donc de sortir pour connaître l'objet de cet appel inattendu. Pour resituer, notre cher Jo national venait de recevoir une mystérieuse lettre de son ex ... Et je lui avais demandé de me tenir au courant. Au final, c'était une sorte de déclaration plutôt touchante pour la St Valentin. Gentil, mais un peu tard j'imagine.
    Soudain, un vélo passe près de la porte ou je téléphonais pour se diriger vers le parking, puis disparaît derrière le bâtiment. Hey ! Mais c'est Romain ! [Un autre, pas celui avec lequel je suis venu, que j'écrirai en italique pour différencier] Il aurait pu dire bonjour ... Enfin ce n'est pas grave, on se croisera à l'intérieur, il doit y avoir une entrée derrière, je connais pas les lieux. La discussion avec Jo se termine. Il fait horriblement froid, je rentre donc retrouver les deux amoureux. On continue a chanter un moment, mais pas de Romain en vue. Il doit être monté directement ... Ou encore m'en vouloir pour une vieille histoire dans laquelle je n'étais pas pour grand-chose hélas [Comprenne qui pourra] ... et de laquelle tout les détails ne sont connus par personne, encore hélas. Ca me tracasse quand même, j'aime pas faire la gueule gratuitement, sans raison, ça doit être dans ma nature quand j'apprécie les gens, mais j'aime pas ça. Je décide donc de lui envoyer un texto pour savoir ce qu'il en est. Dix minutes, pas de réponse. Mes deux compagnons de karaoké qui s'étaient éclipsés reviennent, apparemment énervés, me dire qu'ils partent. Au même instant arrive le petit groupe qui était à l'étage ; J'aperçois Romain, je vais peut-être enfin comprendre la situation. Il passe l'air de rien, et va s'asseoir plus loin. Bon, je préfère ne pas insister ... Ma présence n'étant de toute façon clairement pas la bienvenue, je raccompagne Romain et Seb chez eux. Sur le chemin du retour, je décide d'écrire un deuxième texto ... On s'entendait vraiment bien avant, et ça m'ennuie d'en rester la pour un malentendu, sincerement. A l'heure où j'écris, je pense hélas ne jamais obtenir de réponse ... Pessimiste ? Surement, peut-être, mais j'ai de quoi.

    Merci quand même pour la soirée les deux petits amoureux, ça fait plaisir de vous voir, et le début de soirée était franchement sympa.
    Au moins pour une fois, la moitié d'une soirée aura été cool.


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  • 7h. Du bruit dans la maison. Bavardages, coups de téléphones ... N'est-on pas tous en vacances ici ? Il me semblait. Ah, oui ... Lendemain de journée de merde, plein de choses à faire ... quelle stratégie adopter ... déjà trop de réflexion pour mon cerveau au réveil, je me rendors. 8h, ma mère fait irruption et jette deux ou trois phrases dans une langue inconnue. Hein ? Bon. 9h, rebelote, mais cette fois elle insiste assez pour que je me lève (Ouch). S'en suit une suite de choses dont je ne peux me remémorer, étant donné l'heure inhabituelle pour moi. J'attrape mon manteau, ma mère, et on saute dans les restes de ma voiture, direction: La gendarmerie. On sonne dans la cabine, une petite voix nous invite à entrer.

    [Pour le bien des lecteurs, nous passerons en mode avance rapide]

    Dépôt de plainte à la gendarmerie.
    Ma mère décide d'appeler pour la vitre ... décision éclairée, ils n'en ont pas en stock, il faudra attendre la commande. Direction Norauto pour la roue à présent.
    « Quels pneus avez-vous ? La marque de vos jantes ? »
    Mais qu'est ce que j'en sais bordel, je suis pas garagiste. Il ira donc lui-même voir dehors. Apres un petit quart d'heure de blablatage inutiles, on apprendra que la jante n'est pas disponible chez eux, il faudra passer chez un concessionnaire.

    Prochaine étape ? Le tout pour le tout. Nous décidons donc de tenter le control technique. Apres tout, il nous manquait juste la roue de secours ... et une vitre, hein.
    Apres 30 minutes de bouchons dans Draveil, nous parvenons donc avec stupeur a atteindre le centième mètre de cette course acharnée. Une terrible file d'au moins dix voitures. (Remercions Dieu de ne pas habiter cette ville). Nous arrivons donc  précisément ... au moment de la pause déjeuner de l'unique mécanicien présent. Pas de panique, ma mère connaît le directeur. Et oui, les relations, ça sert. Nous patientons donc dans une petite pièce, tandis que le mécanicien s'affère à ... enfin à ses trucs quoi.
    La porte s'ouvre.
    « Excusez moi ... qui à récemment monté la roue de secours sur ce véhicule ? » interrogea le type.
    « Hum ... On va dire que c'est moi ... pourquoi donc ? »
    « Suivez moi. »
    Je me dirige donc vers ma voiture ... inhabituellement perchée quelques mètres au dessus du sol.
    « Vous voyez ces 4 écrous ? Et bien ... ils sont à l'envers »
    Fichtre. Des écrous auraient un sens ... Je dormirai donc moins bête ce soir. (Merci encore Renaud et Johann au passage, sans qui je n'aurai probablement même pas pu les remonter)
    Le mecano me remonte gracieusement la roue dans le bon sens, et après une série de tests supplémentaires, nous délivre le contrôle technique. Ouf, première bonne nouvelle de la journée. Première mauvaise nouvelle au passage, 55E à payer.

    Bon, une bonne chose de faite. Si on en profitait pour récupérer cette fichue carte grise ? Bonne idée, direction Palaiseau. Hum. C'est ou, Palaiseau ... ? Bref, on suivra les panneaux. Plutôt simple au final ... on arrive sans encombre à la gendarmerie. Charmant petit gendarme, qui nous répond avec amabilité et gentillesse. Deux trois questions, aucune réponse trouvée ; Il est nouveau, ceci explique cela. Il appelle son collègue. Horreur, voilà que le Cruchot à l'accent marseillais fait son apparition dans le local en tenue de jogging ... et je me réveille. Non. Désolé pour la blague, c'est bel et bien réel. Le plaisir n'aurait pas été ultime sans le rappelle de la petite douceur finale : l'amende de 90E. Merci Cruchot.

    On rentre manger ? Oui, bonne idée. Tant qu'à faire on passe par le concessionnaire Ford, c'est sur le chemin. On se gare, fermé. C'était à parier à 13 heures ... Direction la maison.

    15h, il pleut. J'attrape mon manteau et ma soeur, et on retourne chez Ford. De belles voitures en exposition, c'est indéniable. 4 minutes plus tard, on ressort avec la bonne jante. Formidable. Ajoutons 55E à la cagnotte.
    « Allo, maman ? C'est bon, on a récupéré une jante neuve »
    « Bien ! Vous pouvez retourner chez Norauto alors »
    Et merde. Bon, on file la bas, je retrouve le petit vendeur du matin, et c'est parti, le montage est lancé. 1h d'attente, c'est long ... J'emmène donc ma soeur à Décathlon, puis à la halle au vêtements, c'est juste à coté. De retour chez le garagiste (Avec une balle de tennis et deux chemises) on récupère la voiture, pour rejoindre l'ultime étape : ben ... se reposer un peu.


    Bénéfice net de la journée :
    - Contrôle technique OK : 55E
    - Roue de secours OK : 100E
    - Amende OK : 90E
    - Vitre commandée : 100E
    - Attente dans les magasins : 40E</u />

    Total arrondi : -400 Euros


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  • Une soirée dont on se serait bien passée ...

    Ma tante et mon oncle a la maison, un projet de la fac à rendre pour la fin de la semaine, des scripts à corriger ... Une soirée qui s'annonçait bien remplie, pas forcement de choses amusantes. J'en profite pour envoyer un message à Romain, un ami de la fac que je connais depuis peu, mais avec qui on passe toujours de bon moments ; Je lui avais promis une sortie dans la semaine, c'est l'occasion ... ça me changera les idées, je lui propose donc un resto le lendemain soir. * Ding * ... Encore une fenêtre MSN qui s'ouvre et clignote en attendant une réponse ; C'était Mike, un ami, qui me propose une petite sortie au cinéma ; J'avais beaucoup de choses à faire, mais j'avais également promis une sortie pendant ma semaine de vacances .. je décide donc d'accepter et de ne pas reporter. Un film ? Quel film ? Rapide tour sur allociné .. les derniers étaient à 22h. 21h40, je me hâte, prend un manteau et saute dans ma voiture.
    Rouler la nuit, j'aime. La tranquillité, personne sur la route ... Un peu de musique et tout vas bien, ca aide à décompresser. Les premiers kilomètres à peine parcourus, barrage de police ... voilà qui n'allait pas me faire gagner du temps pour le ciné ... Je m'arrête sur le bord de la route.
    « Bonjour monsieur, permis de conduire et papiers du véhicule s'il vous plait. »
    Bon ... L'habituelle rengaine ... Il prend le tout et s'éloigne.
    « Monsieur, coupez le contact du véhicule, veuillez me suivre s'il vous plait »
    Tient, d'habitude ils ne font pas sortir pour un contrôle d'identité... ils doivent s'ennuyer ce soir. * drinnng * ... Téléphone. Toujours au bon moment le téléphone ... <Romain>. Je décroche.
    « Excuse moi mais je te rappelle, je peux pas te parler tout de suite ... »
    « Non, je dois te parler maintenant ... » me répondit-il.
    « Mais je suis avec la police ... »
    « Pour demain c'est impossible. Excuse moi, c'est l'enterrement de mon père ... »
    Ou comment apprendre en même temps la nouvelle de son décès ... c'est dans ces moment la qu'on se sait pas quoi dire au risque de paraître tellement stupide ...
    « Monsieur, vous pouvez raccrochez, s'il vous plait ? » m'interrompit le gendarme.
    « Heuh .. désolé ...... On se rappelle plus tard ... bisou » balbutiais-je ...
    « Le contrôle technique est à faire depuis plus d'un an monsieur, c'est un délit. »
    « Mais ... C'est impossible, je l'ai achetée il y a deux ans, le garage l'avait fait avant la vente ... »
    « Et bien, ce n'est pas ce qui est marqué ici, voyez vous-même. Je vais donc être obligé de vous dresser une contravention. Il n'y a pas de retrait de point pour ça, mais je suis dans l'obligation de garder votre carte grise. Vous avez une semaine pour effectuer le contrôle technique, et venir rechercher votre carte à Palaiseau, et trois jours pour payer l'amende forfaitaire de 90 euros, après quoi elle sera majorée. »
    Restant bouleversé du coup de téléphone précédent, je ne crois pas avoir pu répondre autre chose que « Bien monsieur ... ». Je signe les papiers, et reprend ma route vers le cinéma, sans trop de réelle envie de voir un film finalement ... Je me gare sur le parking totalement inondé de Carré Sénart. Je rejoins donc Mike, on passe finalement un bon moment devant le film ... puis on repart comme on était arrivé. Pas vraiment envie de parler sur le coup. Chemin du retour : Je met de la musique, ça me détend. Ca ne m'empêche pas de penser au fait que je n'ai qu'une semaine pour effectuer mon contrôle technique, sachant qu'il faut déjà que je fasse changer la roue de secours, avec laquelle je roulais en ce moment même, l'originale ayant explosée trois jours auparavant sur la nationale, en pleine forêt de Fontainebleau ... De retour chez moi, enfin. J'apprécie quelques minutes le calme de ma chambre, avant que ma s?ur fasse irruption dans ma chambre. Courte tranquillité.
    « Brice, j'entend du bruit dehors, comme si des gens rodaient autour de la maison » m'informa-t-elle.
    Sale soirée ... encore énervé, j'attrape les clés de la maison, sors par la porte fenêtre. D'ici, j'aperçois un jeune sur le toit de la voiture ... de MA voiture ! Je lui gueule qu'il a plutôt intérêt de dégager d'ici si il veut pas d'ennuis, c'était vraiment pas la soirée. Le voir partir en courant en criant à d'autre de « se barrer vite fais » me met la puce à l'oreille ... C'est la que j'aperçois la vitre arrière de ma voiture ... en morceaux, par terre. Je cours dans ma chambre, attrape les clés de la voiture, et entreprend de retrouver ces petits connards. Quinze ? Vingt minutes ? Je croise une bande de jeunes, 15-16 ans à vue d'oeil ... Je les suis quelque mètres ... ils partent en courant, cul-de-sac. C'est donc avec les gendarmes que je termine la soirée, pour la deuxième fois de la journée. Prise d'identité, des faits, recommandations ... merci et bonsoir.
    Surnaturel ? C'est le mot que j'ai choisi pour qualifier cette soirée, qui n'est qu'un ersatz de ce qui se passe dans ma vie en ce moment. Dire que j'étais parti pour me changer les idées ...

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